Aujourd’hui, je reviens vers vous avec un sujet d’actualité qui concerne énormément de futurs mariés malheureusement: le report des mariages à cause de la situation sanitaire en France !
Au printemps 2020, la covid venait chambouler nos plans, nos projets et sans vraiment nous en rendre compte nous priver au fur et a mesure de toutes nos libertés, de nous contraindre à métro, boulot dodo et encore… En effet, cette épidémie mondiale nous prive de nos petits plaisirs au quotidien et nous contraint à mettre en attente tous nos merveilleux projets, notamment les mariages.
J’ai eu la chance de marier deux de mes clients en 2020. Tous les autres mariages ont tous été reportés en fin d’année 2020 ou début d’année 2021.
Certains de mes clients ont souhaité reporter par précaution leur mariage en mars, avril 2021 en se disant d’ici là nous serons tranquilles. Et bien non, à mon plus grand désespoir, 1 an plus tard, nous sommes toujours au même stade ! Pour certain, j’en suis déjà au 3e report autant vous dire que la magie des préparatifs perd tout son sens…Alors je suis là, telle une coach pour les booster, les remotiver, leur redonner espoir et croire en l’avenir et en l’amour.
Il faut voir le coté positif car il y en a toujours. Le jour où ils vont enfin pouvoir se marier tout le monde sera tellement excité de faire la fête, de se retrouver entre amis, en famille que les ambiances lors des mariages seront mémorables. Les DJ ne sont pas prêts d’aller se coucher ahah.
Si vous aviez prévu votre mariage en 2021 et que vous envisagez de le reporter voici deux, trois choses à savoir…
crédit photo: Céline Chan Photographie
1- Connaitre les disponibilités de votre lieu de réception
Les réservations de 2022 commencent à sérieusement être saturées en haute saison, il y a de fortes chances pour que les disponibilités ne collent pas vraiment avec ce que vous aviez prévu. Les propriétaires de salle peuvent privilégier les reports en semaine, en basse ou moyenne saison et même, vous demander une majoration tarifaire. Au vu de la conjoncture, certains établissements ne pourront peut-être pas attendre l’été 2023. Des domaines risquent de fermer leurs portes si la situation ne s’améliore pas ou s’ils n’imposent pas un cadre pour veiller à célébrer de nouvelles réceptions en plus des reports de 2020 et de 2021.
Je vous conseille donc d’être flexible et compréhensible avec eux. Sachez que la situation est ni drôle, ni évidente pour vous comme pour eux.
Pour commencer à reporter sereinement votre mariage, dites vous que vous êtes tous dans le même bateau et qu’en étant ouvert, en échangeant avec bienveillance, on finit toujours par trouver la meilleure solution.
Je vous conseille donc de sélectionner au préalable au moins 2 dates avec votre lieu de réception et de vérifier la disponibilité de vos autres prestataires avant de valider une date plus qu’une autre.
2-Veillez à ne perdre aucun prestataire
Vous avez choisi vos prestataires parce qu’ils étaient à votre image, que le feeling est passé et parce que vous saviez que c’étaient les bonnes personnes avec qui vous souhaitiez organiser votre mariage alors n’oubliez pas cela. Pour reporter votre mariage dans de bonnes conditions soyez toujours bienveillant avec chacun d’entre vous. La saison 2021 est compliquée et l’année 2022 risque d’être un peu à l’image du péril parisien aux heures de pointe.
Faites un mail à tous vos prestataires en leur expliquant votre souhait ou votre obligation de reporter votre mariage.
Proposez-leur les 2 dates de libre de la salle de réception.
Dites leur que vous ne voyez pas votre mariage sans l’équipe au complet et que vous choisirez la date qui conviendra a la majorité d’entre eux.
Cela prouve votre ouverture d’esprit, votre gentillesse, votre flexibilité et quand bien même vous perdez un prestataire, il saura que c’était la meilleure chose à faire pour vous et comprendra la situation. Il pourra peut-être plus faire preuve d’indulgence sur les conditions contractuelles d’annulation.
Crédit photo : Céline Chan Photographie
3- Report et règlements : Ce que dit la loi
Si malgré tout, un prestataire n’est plus disponible ou que vous souhaitez vous en séparer voici ce que dit la loi concernant le remboursement des frais déjà engagés :
Selon les conditions générales de ventes que vous avez signées avec chaque prestataire, vous avez certainement versé soit des arrhes soit des acomptes.
Relisez chaque contrat, les réponses à vos questions sont souvent écrites…
Quelle différence y a-t-il entre les deux ?
1-Les arrhes :
Les arrhes sont une somme d’argent qu’un acheteur va verser à un vendeur afin de garantir son engagement.
Le versement d’arrhes ne constitue en rien un engagement définitif. Il n’oblige pas l’acheteur à finaliser la vente.
Toutefois, en cas d’abandon, l’acheteur devra également renoncer au remboursement des arrhes versées.
Parallèlement, le vendeur s’est engagé à vendre le bien. En cas d’abandon de sa part, l’acheteur pourra exiger jusqu’à deux fois le montant des arrhes versées.
Sachez que dans certains cas, les termes du contrat permettent au consommateur d’être partiellement remboursé sur les arrhes qu’il a versées. Mais dans la majorité des cas, les arrhes versées sont perdues en cas de renonciation de la part de l’acheteur.
2- Les acomptes :
Contrairement au versement d’arrhes, le versement d’un acompte engage l’acheteur comme le vendeur à honorer le contrat dans sa globalité.
Il n’y a aucune rétractation possible ni de la part de l’acheteur ni du vendeur.
Si le vendeur n’exécute pas la prestation promise selon les termes du contrat de vente, alors cela peut donner lieu à la restitution de l’acompte ainsi qu’au versement de dommages et intérêts.
Si l’acheteur se rétracte, alors sa responsabilité contractuelle peut également être mise en œuvre. Dans ce cas, il peut être condamné à payer des dommages-intérêts au vendeur.
A retenir :
Arrhes, je peux arrêter le contrat sans verser le solde de la prestation mais le prestataire n’est pas obligé de me rendre mon argent.
Acompte, je dois continuer et verser l’intégralité du montant de la prestation.
Découvrez le reportage à ce sujet sur le journal de 20h sur TF1
4- Officialisez la nouvelle date de votre mariage avec tous vos prestataires
À présent, vous savez quel prestataire est disponible, vérifier que la date correspond également avec la mairie, votre lieux de culte et vos témoins.
Une fois chose faite, renvoyez un mail à chacun de vos prestataires pour leur demander de bloquer la date de report défini avec eux. Pour rendre officiel ce report, vos prestataires doivent impérativement vous envoyer un avenant au contrat.
Qu’est-ce qu’un avenant ?
L’avenant est un terme juridique qui désigne une convention écrite postérieurement à un contrat. Il en envisage la modification.
Ainsi, l’avenant au contrat de prestation de service est une convention conclue entre les parties, et qui a pour but la modification du contrat initial.
Cet avenant doit être impérativement signé par les deux parties.
Sur cet avenant dois apparaître les clauses standards du contrat initial, la nouvelle date, le prix, les éventuelles modalités de report.
A savoir : Le prestataire est libre de solliciter un supplément ou imposer une saison bien définie, comme vous êtes libre de le refuser.
Si vous le refuser de régulariser l’avenant avec votre prestataire, il faudra se référer aux CGV signées avec ce dernier.
5- Annoncer le report et la nouvelle date à vos invités
Si vous avez déjà envoyé un faire-part et que vous n’avez pas l’envie d’en renvoyer un nouveau, vous pouvez concevoir vous-même un joli visuel sur canva et envoyer un mail groupé à vos invités via sendiblue.
Ainsi vous pouvez leur faire part de votre changement de programme et par la suite de la nouvelle date gratuitement et facilement.
J’espère que cet article vous sera utile et que si report il doit y avoir, qu’il se passera dans de bonnes conditions.
Surtout RE-LA-TI-VI-SER ! Tout vient à point à qui sait attendre…
Si vous avez la chance de vous marier cette année : chaaaaaampaaaaagne !!!
A très bientôt pour un nouvel article 😉